Un des éléments à considérer est que l’on doit investir du temps dans la pérennité. Celle-ci ne s’installera pas toute seule, sans effort.
Il est également important de rendre la pérennité tangible pour en assurer le succès. Pour ce faire, quelques questions peuvent se poser, et ce, avant de tomber dans la désuétude. L’initiative répond-elle encore au besoin initial ? Quel est l’espace et le temps que nous y accordons à travers nos gens? Le projet est-il encore utile ? Le nouveau processus est-il encore maîtrisé ? Y a-t-il encore place à amélioration? La démarche a-t-elle évolué depuis sa mise en place?
Se poser la question de comment intégrer la pérennité est un élément important en soi. La motivation, la satisfaction et le plaisir de faire de nouvelles choses, d’apprendre et de faciliter son quotidien sont tous des facteurs sur lesquels il peut être bénéfique de miser.
De plus, un employé qui comprendra, dès le départ, le pourquoi de la pérennité sera beaucoup plus motivé à y mettre du temps et de l’énergie qu’un autre qui n’en comprend pas l’utilité.
Les efforts mis au maintien devraient être intégrés à la routine hebdomadaire, autant que le traitement de la paie des employés l’est pour un gestionnaire, peu importe l’organisation. La pérennité doit devenir aussi intuitive et primordiale. La récurrence doit être un automatisme.
Observer, valider et se questionner sont de bonnes pratiques. Se mesurer, et ce, de façon systématique, est essentiel.
Finalement, l’importance dans une culture organisationnelle de supporter les humains à travers cette gestion du changement est un élément crucial. Savoir qu’il y a des gens qui sont là pour les supporter et les aider les motivera. Le bien-être d’une personne, peu importe le changement souhaité, reste le meilleur retour sur investissement qu’une organisation peut espérer !
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